Interdiction des chaudières à gaz : Il faut garder un mix énergétique selon Michel Canévet
31 mai 2023
Interdiction des chaudières à gaz :
Il faut garder un mix énergétique selon Michel Canévet
Dans le cadre de la séance des questions au gouvernement, ce mercredi, le sénateur du Finistère Michel Canévet (Union centriste) a interrogé Agnès Pannier-Runacher, la Ministre de la transition énergétique sur l’interdiction programmée des chaudières à gaz. Pour le sénateur, il faut au garder un mix énergétique.
Alors que la Première Ministre vient de présenter, il y a quelques jours, la stratégie énergétique de la France avec à la clé un Plan d’actions qui sera présenté fin juin, le sénateur Michel Canévet a rappelé son attachement à la transition écologique pour aller de plus en plus vers une énergie décarbonée. « Mais, a-t-il insisté, il faut également tenir compte des réalités économiques, territoriales et sociales de notre pays et nous sommes, avec beaucoup de mes collègues, particulièrement inquiets quant au projet d’interdiction d’installation de chaudières à gaz, alors que l’on en trouve dans plus d’un logement sur quatre ».
Pour la Ministre de la transition énergétique, il faut atteindre les objectifs fixés par le Président de la République, à savoir être le premier pays industriel à sortir des énergies fossiles, « condition nécessaire pour atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Un défi immense qui ne réussira qu’avec la mobilisation de tous ».
C’est pourquoi, souligne-t-elle, des feuilles de route sont en cours d’élaboration, secteur par secteur pour décarboner, notamment dans le bâtiment et le logement, où 47% des émissions de CO2 sont en lien avec le chauffage au gaz. « Réduire les énergies fossiles, c’est réduire notre facture et notre dépendance vis-à-vis de l’étranger, en faveur de notre souveraineté et c’est agir contre le dérèglement climatique ». Et de citer les dispositifs comme prim’rénov qui accompagnent les français qui souhaitent changer de chaudière et en prendre un « non fossile », « tout comme il n’est plus permis d’installer des chaudières au gaz dans les bâtiments neufs ».
Annonçant une concertation « pragmatique » avec le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et celui en charge de la ville et du logement, la Ministre souhaite trouver, « par anticipation, et en nous projetant dans la durée, les solutions pour à la fois construire des filières alternatives au chauffage à gaz, comme les pompes à chaleur et permettre à tous les français, où qu’ils résident et quels que soient leurs types de logement, d’être accompagnés dans l’évolution de leur mode de chauffage. Au final, il tenir notre trajectoire de baisse d’émissions de gaz à effet de serre ».
Une ambition d’économie décarbonée que Michel Canévet dit comprendre et partager, « mais votre gouvernement doit rester attentif au fait que nous ne pouvons nous contenter d’une seule source d’énergie. Il faut un mix énergétique qui permette d’assurer la réelle souveraineté de notre pays sous peine de connaître la situation que nous avons vécue cet hiver avec l’électricité. Il faut en ternir compte notamment sur les territoires ruraux où vivent des foyers avec des moyens limités », et de citer l’exemple de gaz renouvelable qui peut aboutir à des solutions économiques. « Il faut y rester attentif ».
Dans les réserves du mobilier national sur le site des Gobelins à Paris, les ministres de l’artisanat et de la culture présentent la stratégie nationale en faveur des métiers d’art
30 mai 2023
PARIS
Dans les réserves du mobilier national sur le site des Gobelins à Paris, les ministres de l’artisanat et de la culture présentent la stratégie nationale en faveur des métiers d’art. Il s’agit de mieux les faire connaître auprès des jeunes, de repenser les contenus des formations, d’accompagner l’installation et la transmission sur les territoires, et de soutenir la recherche, l’innovation et la création avec un contrat de filière qui sera signé en 2025.
Tugdual Brabant, Maire de Châteauneuf du Faou, a posé la 1ère pierre du futur musée Sérusier, peintre nabi, en plein cœur de la ville
29 mai 2023
CHATEAUNEUF DU FAOU
Tugdual Brabant, Maire de Châteauneuf du Faou, a posé la 1ère pierre du futur musée Sérusier, peintre nabi, en plein cœur de la ville, par réhabilitation de maisons anciennes : un beau projet soutenu par le préfet Philippe Mahé et le Président du Finistère, Maël de Calan.
Lors de l’examen du projet de loi sur les douanes, j’interviens pour appeler l’attention sur l’importance de donner aux douanes de nouveaux moyens
24 mai 2023
SENAT
Lors de l’examen du projet de loi sur les douanes, j’interviens pour appeler l’attention sur l’importance de donner aux douanes de nouveaux moyens, y compris technologiques, pour lutter contre les trafics de tabacs, stupéfiants et de contrefaçon, un enjeu majeur pour la vie en société.
A l’invitation de la délégation aux entreprises, Stanislas Niix-Chateau, co-fondateur et Président de Doctolib est venu présenter aux Sénateurs la réussite de cette start-up
24 mai 2023
SENAT
A l’invitation de la délégation aux entreprises, Stanislas Niix-Chateau, co-fondateur et Président de Doctolib est venu présenter aux Sénateurs la réussite de cette start-up connectant 20 millions d’usagers aux soignants pour répondre aux enjeux des soins sur le territoire. Avec 3800 collaborateurs, essentiellement en France, il a loué l’intérêt d’investir en France, un pays qui facilite la création d’entreprises, même dans les nouvelles technologies
Aéroport de Quimper : « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la gale »
24 mai 2023
Aéroport de Quimper :
« Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la gale »
Suite aux nouvelles déclarations de Loïg Chesnais-Girard, le Président du conseil régional de Bretagne, parues dans l’édition de Ouest-France de ce mercredi, concernant l’aéroport de Quimper, le sénateur du Finistère Michel Canévet (Union centriste) lui répond.
« Une nouvelle fois, le Président de la région confirme son souhait de ne pas prolonger au-delà de novembre 2023 le soutien de la Région à l’aéroport de Quimper dans le cadre de l’Obligation de Service Public mise en place en 2019.
Il s’entête à considérer que cette ligne ne présenterait qu’un « intérêt limité » pour les entrepreneurs qui n’y ont plus recours et que la ligne Quimper-Paris/Orly serait « devenue essentiellement touristique ». Il insiste également sur une fréquentation en baisse.
Comme dit le proverbe, « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la gale ». En prenant cette décision, Loig Chesnais-Girard sait bien qu’il porte un coup d’arrêt à cette ligne et sans doute, à terme, à l’aéroport.
Or, encore une fois, les arguments ne manquent pas pour prolonger cette OSP qui a évidemment subi les contrecoups du COVID, et même si les solutions envisagées depuis, y compris par les lignes aériennes elles-mêmes, ne sont pas toujours à la hauteur (avions trop petits et taux de remplissage trop rapidement atteints par exemple, impactant de fait la fréquentation).
Mais la pointe Bretagne doit être désenclavée, et ce ne sont, actuellement, ni le réseau routier, avec des engorgements fréquents sur la voie express, notamment à Lorient, ni la voie ferroviaire, avec des lignes en nombre souvent insuffisant ou des horaires inadaptés, -même en réservant deux semaines à l’avance il est difficile de trouver une place-, qui le permettent.
Je le répète, il y a donc une pertinence et une complémentarité à maintenir cette ligne aérienne qui reste un outil important de développement économique et touristique en reliant notre territoire à l’ensemble du territoire national, à l’Europe et au monde.
Je le redis encore une fois la situation reste complexe, mais Loïg Chesnais-Girard vient de passer par pertes et profits les efforts de tous ceux -y compris la Maire socialiste de Quimper, Isabelle Assih-, qui se battent depuis des mois pour maintenir cette liaison aérienne.
Maintenir cette OSP ? Suite à nos demandes, l’Etat n’exclut d’ailleurs pas d’y participer. Mais que fait la région pour la Cornouaille ?
Que l’on soit clair : il ne s’agit pas de maintenir artificiellement et éternellement cette ligne, mais d’évaluer dans des conditions « normales » et en toute objectivité sa fréquentation, son attractivité, les compléments d’activités actuellement à l’étude à la CCI et, alors seulement, l’on pourra parler de décider du maintien de cette ligne.
En attendant, il est urgent de réunir très rapidement les principaux intéressés pour trouver des solutions ».
A l’invitation de l’ambassadeur d’Équateur en France, Oscar Orrianta, j’ai participé à Paris, à la cérémonie anniversaire de l’indépendance de l’Équateur
24 mai 2023
PARIS
A l’invitation de l’ambassadeur d’Équateur en France, Oscar Orrianta, j’ai participé à Paris, à la cérémonie anniversaire de l’indépendance de l’Équateur, aux côtés du président du groupe d’amitié France-Équateur de l’assemblée nationale, de la députée des français de l’Amérique latine. Présidant le groupe d’amitié France-Équateur au Sénat, je souhaite poursuivre les relations anciennes de plusieurs siècles entre nos pays.
Les élèves de l’école Notre Dame de l’Assomption à Plomelin ont visité le palais du Luxembourg lors d’un voyage
24 mai 2023
SENAT
Les élèves de l’école Notre Dame de l’Assomption à Plomelin ont visité le palais du Luxembourg lors d’un voyage. Avec ma collègue sénatrice Nadège Havet, nous avons organisé en 2 groupes la découverte du fonctionnement du Sénat et des locaux qui accueillent l’institution parlementaire.
Visite du site de l’AFPA à Quimper
15 mai 2023
QUIMPER
Visite du site de l’AFPA à Quimper qui forme 250 personnes dans les métiers du bâtiment et du tertiaire. Grâce à des équipements nombreux et divers bâtiments, les stagiaires apprennent dans de bonnes conditions. A noter l’ouverture récente d’une formation liée au photovoltaïque montrant l’implication du centre AFPA dans la transition énergétique.
Moments d’émotion à l’assemblée nationale lors de la projection du film de Mélanie Auffret, « les petites victoires »,
11 mai 2023
PARIS
Moments d’émotion à l’assemblée nationale lors de la projection du film de Mélanie Auffret, « les petites victoires », en présence d’élus isérois, dont Fanny, Maire de Chatel en Trieste, qui ont inspiré le scénario du film lors d’une immersion d’1 semaine. Le film a été tourné en grande partie au Juch, où la présence de l’équipe de tournage durant 2 mois à l’automne 2021, a marqué la commune, bien mise en valeur dans le film.
Aéroport de Quimper : Les socialistes abandonnent la Cornouaille
12 mai 2023
Aéroport de Quimper : Les socialistes abandonnent la Cornouaille
Suite aux déclarations de Loïg Chesnais-Girard, le Président du conseil régional de Bretagne, tenues lors de sa visite à Quimper, ce jeudi, annonçant la fin du soutien de la Région à la ligne aérienne Quimper/Paris-Orly, le sénateur du Finistère Michel Canévet (Union centriste) lui répond.
« Après les propos déjà très alarmistes qu’il avait tenus en janvier dernier, le Président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, vient d’annoncer, en catimini, lors d’une visite dans deux lycées quimpérois, que la région se désengagera du financement de l’obligation de service public (OSP) dès le mois de novembre prochain, signant par la même la fin de la ligne Quimper/Paris-Orly et, par la suite, l’arrêt de toute activité à l’aéroport.
Au-delà de la forme, plus que surprenante pour ne pas dire désinvolte, de cette annonce, ce sont surtout les raisons de ce désengagement qui interpellent.
Rappelons tout d’abord qu’en février 2019, la Préfète de la région Bretagne et le Président du Conseil régional de Bretagne avaient signé, en présence du Premier ministre, le Pacte d’accessibilité et de mobilité pour la Bretagne, qui stipule que « l’État et la Région valident le principe d’une OSP pour la liaison Quimper-Paris Orly ». Conformément à cet engagement, une convention de délégation de service public ad hoc avait été signée le 25 novembre 2019, pour une durée de 4 ans. Mais, dès mars 2020, la crise sanitaire a profondément bouleversé le fonctionnement de la ligne Quimper/Paris-Orly (majoritairement utilisée par les entreprises) et les difficultés liées au contexte n’ont pas permis de retrouver, depuis cette date, des fréquences journalières nécessaires à sa rentabilité. Contrairement à ce qui est dit, le coût pour le conseil régional n’est pas de 4 millions mais moins à sa charge (1,5 Million) car l’État participe également. N’oublions pas que la région met 10 millions pour les TGV arrivent à la pointe de la Bretagne.
Je reconnais que la situation est toujours complexe, mais Loïg Chesnais-Girard vient de passer par pertes et profits les efforts de tous ceux qui se battent depuis des mois pour maintenir cette liaison permettant d’assurer le désenclavement de la pointe bretonne. Un désenclavement que ni le réseau routier, avec des engorgements fréquents sur la voie express, notamment à Lorient, ni par voie ferroviaire, avec des lignes en nombre souvent insuffisant ou des horaires inadaptés, -même en réservant deux semaines à l’avance il est difficile de trouver une place-, ne favorisent. Cette ligne aérienne reste donc aujourd’hui un outil important et complémentaire de développement économique et touristique qui relie notre territoire à l’ensemble du territoire national, à l’Europe et au monde.
C’est pourquoi, avec plusieurs de mes collègues parlementaires et le Président de la CCIMBO, Jean-François Garrec, nous nous sommes mobilisés pour que cette OSP soit maintenue deux ans, compte tenu du contexte exceptionnel de ces dernières années. Suite à nos demandes, l’État n’exclut d’ailleurs pas d’y participer. Que fait la région pour la Cornouaille ? Que l’on soit clair : il ne s’agit pas de maintenir artificiellement et éternellement cette ligne, mais d’évaluer dans des conditions « normales » et en toute objectivité sa fréquentation, son attractivité, les compléments d’activités actuellement à l’étude à la CCI et, alors seulement, l’on pourra parler de décider du maintien de cette ligne.
Les conséquences de la décision de la région sont dramatiques en termes d’aménagement du territoire : moins de capacités de désenclavement, moins d’attractivité pour maintenir les sièges de décisions en Cornouaille, un risque de fermeture des activités annexes à l’aéroport et, à l’avenir, l’incapacité de s’adapter aux évolutions technologiques de l’aérien décarboné. Car l’enjeu est bien celui du désenclavement de la pointe de Bretagne, tant économique que touristique.