Archives Mensuelles: novembre 2016

Mettons fin aux errements et excès budgétaires du gouvernement

29 novembre 2016

Projet de loi de finances 2017

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Intervention de Michel Canévet, au sénat ce jour sur le projet de loi de finances 2017 : « Mettons fin aux errements et excès budgétaires du gouvernement« 

Communiqué de l’Alliance centriste suite au résultat des primaires

28 novembre 2016

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Communiqué

Paris, le 28 novembre 2016

Prenant acte des résultats sans appel de dimanche soir, l’Alliance centriste tient à féliciter François Fillon pour sa très large victoire, source d’espoirs, démontrant une très forte envie d’alternance.

Conformément aux décisions du comité exécutif du 19 novembre 2016 et du bureau restreint de mardi dernier, notre mouvement en appelle donc à la cohérence, à l’unité et au rassemblement derrière celui qui a toute la légitimité pour représenter la droite et le centre.

Nous rencontrerons très prochainement François Fillon pour aborder avec lui les modalités de notre engagement à ses côtés pour, ensemble, gagner cette présidentielle, les législatives qui suivront et engager le processus du redressement de la France.

Philippe FOLLIOT
Président de l’Alliance centriste

Primaire de la droite et du centre : réaction de Michel Canévet

27 novembre 2016

Primaire de la droite et du centre

Michel Canévet, sénateur-maire de Plonéour-Lanvern, membre de l’UDI (soutien d’Alain Juppé) :

« A l’issue du premier tour, on savait qu’il y avait une dynamique pour François Fillon, qui s’est confirmée aujourd’hui. Alain Juppé n’a pas réussi à convaincre les électeurs. Pour moi, c’est une déception que le candidat que je soutenais n’ait pas gagné. Je prends acte de la volonté des électeurs qui se sont déplacés ».

Est-ce vous souhaitez qu’il y ait une candidature au centre ?

Michel Canévet : « On a un bureau politique ce mardi à l’UDI. La question est la suivante : Y-a-t-il un candidat qui est capable d’être audible pour porter les valeurs du centre dans 5 mois ». « Je ne crois pas à Bayrou et je ne vois personne qui ait une notoriété qui permette de se faire connaître en 5 mois seulement. Si c’est pour jouer les seconds rôles, cela ne sert à rien ».

Pour finir, ni François Fillon, ni Alain Juppé ne souhaitaient remettre en cause le non-cumul des mandats qui aurait des conséquences pour vous …

Michel Canévet : « J’espère que la raison reviendra. Il y a encore quelques mois pour faire revenir la raison sur une loi qui me semble totalement inadaptée. Déconnecter les parlementaires du terrain, il n’y a rien de pire que cela. Les sénateurs sont les représentants des collectivités territoriales, je ne vois pas comment ils vont les représenter s’ils n’exercent plus de responsabilités locales. Je ne dis pas qu’il ne faille pas améliorer la situation actuelle et limiter le cumul des mandats, mais empêcher les parlementaires d’exercer leurs responsabilités locales me semble être une erreur fondamentale ».

Balade des motards en pays bigouden ce dimanche pour le téléthon

27 novembre 2016

PAYS BIGOUDEN

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Balade des motards en pays bigouden ce dimanche pour le téléthon. Plus de 200 motos ont circulé sous un soleil radieux

Plonéour-Lanvern : les nouveaux arrivants

26 novembre 2016

PLONÉOUR-LANVERN

LES NOUVEAUX ARRIVANTS 2016

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Samedi soir, au restaurant scolaire, Michel Canévet et ses adjoints ont accueilli les personnes qui ont emménagé dans la commune cette année. Sur les 150 nouveaux arrivants, une cinquantaine ont répondu présent à l’invitation.

Après le mot d’accueil du maire, chaque élu a présenté son domaine de compétences. Danielle Daguerre a parlé des richesses du patrimoine bâti de la commune, André Quéau a présenté les deux écoles et a insisté sur le ramassage scolaire en milieu rural, sous-utilisé à son goût (problèmes de stationnements près des écoles aux heures de pointe). Puis, Josiane Kerloc’h a énoncé les principales associations plonéouristes et les installations publiques qui permettent leur accueil.

Jean-François Le Bléis a ensuite parlé de l’action sociale, de la crèche, à l’Ehpad. Martine Olivier a présenté les services techniques et l’entretien des espaces verts. Enfin, Thierry Le Gall a rappelé les travaux en cours et parlé de la refonte du PLU, pour la mise en conformité avec les nouvelles lois.

Michel Canévet a repris la parole en parlant de la communauté des communes et de ses compétences : déchets, eaux et assainissement, zones économiques et artisanales de Kerganet et Kerlavar. Une personne dans la salle s’est dite inquiète quant au problème de la démographie médicale.

Michel Canévet a répondu qu’une maison médicale était en projet, mais que la solution viendrait peut-être du numerus clausus médical de 2017 (478 places en plus aux admissions aux études de santé).

Article « Le Télégramme »

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation, intervention du 23 novembre 2016

23 novembre 2016

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation.

Intervention le 23/11/2016
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La dématérialisation de la propagande électorale mérite d’être expérimentée avant d’être généralisée : la fracture numérique est une réalité, attention à ne pas exclure les plus défavorisés de l’exercice de la démocratie.

Le déploiement des titres sécurisés a été très rapide. Les communes concernées par l’expérimentation ont été avisées très récemment ; la mienne doit être prête au 1er décembre. Or avec une compensation de 3 500 euros, on est loin de la réalité des coûts qu’entraînent les stations de recueil de données.

Je sais que les comptes de l’agence nationale des titres sécurisés (ANTS), dont le fonds de roulement baisse, ne permettent pas d’abonder les dotations au profit des collectivités. Quelles propositions pour que ces dernières, confrontées à ces charges nouvelles, ne soient pas pénalisées ?

http://www.nossenateurs.fr/seance/15409#inter_ccb09dcfd8c467eae8393a256a4fcafa

Proposition de loi sur l’action extérieure des collectivités territoriales et coopération des outre-mer

23 novembre 2016

Proposition de loi sur l’action extérieure des collectivités territoriales et coopération des outre-mer.

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Il s’agit de permettre aux collectivités d’outre mer de mener des relations diplomatiques avec leur environnement.


En Guyane par exemple, que j’ai eu l’occasion de visiter, il paraît légitime que dans leurs domaines de compétences, la collectivité territoriale ou les Communes puissent travailler avec leurs voisins du Suriname ou du Brésil. Les élus centristes dont Jean Marie Bockel, orateur du groupe, Jean François Longeot et Claude Kern, Lana Tetuani, Senatrice de Polynésie soutiennent ce texte.

Primaire de la droite et du centre

22 novembre 2016

Communiqué de presse

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Paris, le 22 novembre 2016

L’Alliance centriste salue la mobilisation de nos concitoyens lors de cette primaire de la Droite et du Centre qui traduit une véritable envie d’alternance et de changement.

Prenant acte de cette situation, du résultat de François Fillon, arrivé largement en tête au premier tour, de la diversité des opinions au sein de notre mouvement et du respect de la cohérence des choix de chacun et, enfin, d’une certaine illisibilité de la position de l’UDI, nous, Alliance centriste, appelons d’ores et déjà à respecter le verdict de dimanche prochain et à se rassembler autour du vainqueur du 2ème tour.

Philippe FOLLIOT

Président de l’Alliance centriste

Primaires de la Droite et du Centre : Le sénateur Michel Canévet soutient Alain Juppé

22 novembre 2016

  • Communiqué de presse

  • Primaires de la Droite et du Centre :
  • Le sénateur Michel Canévet soutient Alain Juppé
  • A quelques jours du second tour de la primaire de la Droite et du Centre, le Sénateur (UDI) du Finistère Michel Canévet renouvelle son soutien à Alain Juppé
  • « J’avais déjà appelé à voter pour lui au premier tour, il n’y a pas de raison de changer, souligne Michel Canévet qui, avec Jean-Christophe Lagarde, Président de l’UDI et 600 autres élus avait cosigné l’appel à soutenir Alain Juppé avant le premier tour. J’ai de l’estime pour François Fillon, mais Alain Juppé reste le plus proche de mes convictions. Il saura réagir face à la situation que connaît la France après cinq années qui ont affaibli notre pays et prendre les mesures nécessaires mais justes et réalistes pour relancer l’économie nationale».

Pose de la première pierre de la future résidence des Camélias à Pont l’Abbé

19 novembre 2016

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Pose de la première pierre de la future résidence des Camélias à Pont l’Abbé par Stéphane Le Doaré, Maire de la Ville, un investissement de plus de 10m°€ pour une durée de 39 mois de travaux. Un chantier important pour les entreprises locales. Jean-François Le Bléis Conseiller Départemental manie la truelle.

Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 : Pour les sénateurs centristes « Une belle opération de communication mais un PLFSS insincère et sans ambition »

16 novembre 2016

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 :

Pour les sénateurs centristes

« Une belle opération de communication mais un PLFSS insincère et sans ambition »

Mercredi 16 novembre 2016

Le Sénat a débuté l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2017. Les sénateurs du groupe UDI-UC ont regretté des chiffres insincères, camouflés par des artifices comptables, et ont appelé de leurs vœux des réformes structurelles afin de protéger notre régime social et préparer l’avenir.

Jean-Marie Vanlerenberghe, sénateur UDI-UC du Pas-de-Calais et Rapporteur général du PLFSS, a souligné le poids de la communication de la ministre de la Santé : « il y a une chose que vous avez réussie, c’est la communication autour de ce PLFSS ». La ministre s’est en effet targuée d’avoir fait disparaitre les déficits de la sécurité sociale. Une autosatisfaction contestée par le Rapporteur général, qui a rappelé que « la sécurité sociale n’est pas à l’équilibre, mais en déficit de 4.2 milliards d’euros, sauf à passer sous silence le déficit du Fonds de solidarité vieillesse qui s’établit en 2017 à 3,8 milliards d’euros ». Jean-Marie Vanlereberghe a mis en garde : « Notre pays reste confronté à la question de l’efficacité des dépenses de la sécurité sociale et de son adaptation aux besoins ».

Gérard Roche, sénateur UDI-UC de Haute Loire et rapporteur de la branche « Vieillesse » du PLFSS s’est quant à lui attaché à faire le bilan de l’action du Gouvernement en matière de retraite. Il a rappelé l’importance de l’impact de la réforme de 2010 dans le redressement du régime de base, à l’inverse de la réforme de 2014 qui «en n’augmentant le taux de cotisation, n’a rapporté que 2 milliards par an, tout en pesant sur l’emploi ». Gérard Roche a regretté qu’aucune mesure ne soit prévue pour « la convergence entre le régime général, régime des fonctionnaires et les régimes spéciaux ». Il a rappelé que ces régimes n’étaient à l’équilibre « qu’au prix d’efforts considérables de l’Etat ».

Enfin, Elisabeth Doineau, sénatrice UDI-UC de la Mayenne et Olivier Cigolotti, sénateur UDI-UC de la Haute-Loire, sont intervenus sur les équilibres et les différentes branches.

Selon Olivier Cigolotti : « garantir la pérennité de notre système de santé passe par la transparence des chiffres et une meilleure maitrise des dépenses ». Le sénateur a regretté que les efforts sur la branche Famille aient été principalement supportés par les familles : « elles n’ont pas été épargnées, avec les baisses successives du plafond du quotient familial, de la prestation d’accueil du jeune enfant, la division par deux de la prime de naissance et son versement deux mois après la naissance de l’enfant, ou encore la majoration des retraites versées aux enfants ayant élevé au moins trois enfants. ». Et d’alourdir ce difficile constat en rappelant que seules 20% des places de crèches annoncées ont été créées. Le sénateur a également regretté, s’agissant de la branche accidents du travail et maladies professionnelles, que le PLFSS ne comporte aucune mesure nouvelle de couverture du risque professionnel, tout en sachant que « le financement de cette branche repose quasi intégralement sur les employeurs ».

Elisabeth Doineau a quant à elle déclaré que « le résultat affiché est trompeur parce que construit sur un savant système de plomberie comptable ». Les mesures comptables permettent de tenir artificiellement l’Objectif de dépenses d’assurance maladie, mais « des mesures structurelles sont nécessaires ». La sénatrice a souligné le malaise et les tensions qui se multiplient dans le monde sanitaire et social, le déclin de l’industrie pharmaceutique, « pourtant l’un des fleurons de notre pays », les difficultés des hôpitaux et de leurs personnels, les inégalités croissantes entre les assurés sociaux. Concernant enfin la désertification médicale, Elisabeth Doineau a rappelé que cette problématique ne concernait pas que les territoires ruraux, et affirmé que « rien n’est possible sans l’adhésion des professionnels et leur implication ». Pour remédier à cette fracture sanitaire, « une évaluation des dispositifs pourrait être commandée à la MECSS ou faire l’objet d’une mission parlementaire afin de lancer, par la suite, un véritable plan Marshall sur ce sujet », a-t-elle suggéré, l’idée étant « de conjuguer ces différents dispositifs en les modulant selon les territoires et en y introduisant probablement une régulation choisie par les médecins ».

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Collectif pour le petit-déjeuner

16 novembre 2016

Collectif pour le petit-déjeuner

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Un collectif pour le petit-déjeuner s’est constitué en 2014 constatant la baisse de consommation en début de matinée. Il compte les boulangers (35000 boulangeries en France soit 1 pour 1800 habitants), et plusieurs syndicats professionnels : 4200 emplois dans la production de jus de fruits, 6000 emplois dans l’industrie laitière + nos producteurs laitiers sur les Communes, 6000 emplois dans la production de confitures et compotes, de vraies spécialités françaises.

Selon les études du CREDOC, 29% des enfants se passent au moins 1 fois/semaine d’1 petit-déjeuner et dans chaque classe au moins 3 élèves arrivent le ventre vide le matin et ne sont donc pas dans les meilleures conditions pour étudier.

Sans compter le rôle du petit-déjeuner dans l’équilibre alimentaire, le collectif souhaite mieux faire connaître l’intérêt d’un petit-déjeuner quotidien, à intégrer dans les préconisations du programme national de santé et de ses déclinaisons régionales et locales.

Audition du Ministre de l’intérieur au Sénat sur le projet de budget 2017

15 novembre 2016

Audition du Ministre de l’intérieur au Sénat sur le projet de budget 2017

Je l’interpelle sur le projet de suppression de la propagande électorale pour les élections susceptible d’entraîner une économie de 160 millions €, en signalant que la fracture numérique en zone rurale est 1 réalité, pour les zones non ou mal desservies, mais aussi pour tous ceux qui s’inquiètent d’internet, qu’ils ne connaissent pas.

J’évoque aussi la précipitation avec laquelle a été publié le décret étendant la gestion des titres électroniques sécurisés (cartes d’identité) et la mise en oeuvre dès le 1er novembre, donc dans un délai court, de la délivrance des titres d’identité dans les seules communes équipées de stations biométriques donc 30 dans le Finistère et la faible dotation allouée par l’Etat pour cela, 3550€/an, bien en dessous des coûts réels.

« L’État doit affirmer un peu plus sa stratégie de transformation numérique »

15 novembre 2016

Michel Canévet : « L’État doit affirmer un peu plus sa stratégie de transformation numérique »

15 novembre 2016 à 12 h 01 — Propos recueillis par Samuel Le Goff

Auteur d’un rapport budgétaire sur la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (Dinsic), le sénateur Michel Canévet donne à Contexte ses axes de travail et ses préconisations.

Après un rapport sur l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) l’an dernier, pourquoi revenir cette année sur une autre administration liée au numérique, la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (Dinsic) ?

Michel Canévet : J’ai travaillé comme rapporteur de la mission budgétaire « Direction de l’action du gouvernement », en cherchant à évaluer la stratégie, plus que d’examiner les comptes. Après avoir étudié les questions de cybersécurité, il m’a semblé important d’aller plus loin dans l’examen de la stratégie numérique de l’État.

Pour que l’administration évolue, il faut s’assurer que les conditions de sécurité et d’interopérabilité soient réunies. Trop souvent, les politiques ne s’intéressent pas à ces questions de « back office » et préfèrent aller vers des sujets qui trouvent un plus large écho dans le public. Pourtant, les politiques publiques ne peuvent fonctionner que si l’informatique suit.

Quelles préconisations formulez-vous pour améliorer la stratégie numérique au sein des services de l’État ?

Michel Canévet : L’État doit affirmer un peu plus sa stratégie de transformation numérique et il faut qu’il y ait une vraie coordination interministérielle. Elle est nécessaire pour faire des économies et éviter les loupés comme Louvois, le logiciel de paie des armées.

Il faut mettre de la cohérence dans l’organisation. Les personnels en charge de l’informatique et du numérique sont répartis dans les ministères, avec autant de cadres d’emploi qu’il y a de ministères. Il faut une homogénéisation des statuts, pour que ceux qui assurent des fonctions identiques aient le même niveau de rémunération. Le ministère de l’Intérieur a commencé ce travail, il faudrait que les autres ministères suivent.

Estimez-vous que la Dinsic a les moyens de mener à bien ses missions ?

Michel Canévet : Actuellement, la Dinsic n’a pas les moyens humains pour mener une véritable action interministérielle. Ses effectifs, une centaine de personnes, doivent être renforcés, mais cela devra se faire à effectifs constants, par redéploiement des agents en poste, qui passeraient des ministères à la Dinsic.

Elle contrôle les projets informatiques des ministères, qui doivent lui demander son avis sur tous les projets supérieurs à 9 millions d’euros. Je propose que ce dispositif soit étendu aux opérateurs de l’État.

Pour ses autres missions, comme le développement de l’open data, les choses se passent plutôt bien, et le site data. gouv.fr est un vrai succès. L’incubateur de projets est aussi une très bonne idée. En tant qu’élu local, j’ai été très intéressé par l’application « marché public simplifié » qui permet aux entreprises de candidater aux marchés publics en donnant simplement leurs coordonnées.

Existe-t-il des freins ou des réticences à cette évolution ?

Michel Canévet : Les résistances commencent à s’estomper. Des réunions régulières des responsables des services informatiques des ministères ont lieu. Mais ce sera long à venir, car sur les 18 000 agents concernés, un tiers sont au ministère de l’Intérieur et un autre tiers à Bercy, qui sont quasiment des États dans l’État. Il serait peut-être nécessaire de mettre en place une coordination interne à ces grands ministères avant de passer à l’échelon supérieur de l’interministériel.

Je pense que tous ont à gagner à mutualiser ce qui peut l’être. L’État fait souvent appel à des prestataires privés, sans avoir la capacité, en interne, de suivre la mise en œuvre et la maintenance. L’un des buts des redéploiements est de disposer des ressources à même d’assurer la maintenance de systèmes informatiques complexes. Ce serait une source d’économie importante.

Un rapport sénatorial pousse l’État à définir sa stratégie informatique

15 novembre 2016

Un rapport sénatorial pousse l’État à définir sa stratégie informatique

15 nov. 2016, PAR Soazig Le Nevé

L’État doit adapter son informatique aux nouveaux usages et a besoin de ressources en interne pour piloter les sous-traitants et développer des projets, souligne un rapport du sénateur Michel Canévet.

Non, les systèmes d’information ne sont plus seulement “une fonction support” mais avant tout “un vecteur de transformation” des métiers et des services publics. “La perception des secrétaires généraux des ministères – et plus généralement des agents publics – doit évoluer”, pose d’emblée le sénateur UDI Michel Canévet, dans un rapport d’information consacré à la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (Dinsic), publié le 14 novembre.

L’enjeu est stratégique, insiste le sénateur, qu’il s’agisse de la fourniture de services publics numériques, de la sécurisation des grands projets informatiques de l’État, du développement et de la maintenance du Réseau interministériel de l’État (RIE) ou encore de la mutualisation des données, des projets et des infrastructures informatiques.

Or “si, d’un point de vue législatif et réglementaire, la Dinsic dispose du cadre nécessaire pour assumer ses fonctions, les moyens qui sont consacrés à la maîtrise de l’évolution du système d’information de l’État sont encore insuffisants face à l’ambition et aux enjeux affichés”, estime le rapport du Sénat. Un “renfort de moyens” estimé à 50 équivalents temps plein travaillé (ETPT) et à 20 millions d’euros permettrait de sécuriser son action et les impacts des transformations en cours et de contribuer au financement des projets interministériels.

Cinq fois plus d’agents au Royaume-Uni

Michel Canévet recommande de redéployer au profit de la Dinsic les moyens dégagés par les mutualisations dans les services interministériels départementaux des systèmes d’information et de communication (Sidsic) mais aussi en administration centrale. Car “la Dinsic est la seule à même de garantir la cohérence du système d’information de l’État grâce à son positionnement interministériel”, insiste-t-il.

Actuellement, les effectifs de la direction supervisée par Henri Verdier s’élèvent à 126 équivalents temps plein (ETP) – dont 40 s’occupent du Réseau interministériel de l’État. À titre de comparaison, le Government Digital Service, au Royaume-Uni, compte plus de 500 personnes pour aider le gouvernement à mettre en place des services numériques plus performants.

Quant à son budget, il serait de l’ordre de 32,5 millions d’euros. “Si l’on isole les dépenses de personnel, les crédits susceptibles d’être mobilisés pour réaliser l’ensemble des missions de la Dinsic s’élèvent à 22 millions d’euros environ – à comparer avec le chiffre de 1,9 milliard d’euros de dépenses informatiques de l’État (hors masse salariale)”, relativise le sénateur.

65 CDD d’informaticiens transformés en CDI

Michel Canévet pointe un autre écueil dans la politique informatique de l’État : le recours aux contractuels et aux sous-traitants. Les 18 500 informaticiens en charge des systèmes d’information de l’État appartiennent à 90 cadres d’emplois différents, seuls quelques ministères (dont l’Intérieur) disposant d’un corps spécifique*. Ce qui limite la mobilité des informaticiens autant que “l’attractivité de l’État pour ces profils, alors même que les besoins sont importants”.

Au total, les contractuels représentent 10 % des emplois dans le domaine informatique et jusqu’à 30 % pour la catégorie des ingénieurs informaticiens (catégorie A). Le rapport rappelle que selon la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), les contractuels restent généralement moins de six ans dans l’administration, notamment en raison de la réticence des ministères à transformer leur CDD en CDI. Ainsi, “depuis 2012, seuls 65 informaticiens auraient vu leur CDD transformé en CDI”, illustre le rapporteur.

Prestataires extérieurs faute de compétences internes

Outre le recours aux contractuels, les ministères font souvent appel à des cabinets extérieurs pour pallier l’absence de compétences internes.

Selon les informations transmises par le gouvernement, “la dépense sur les prestations intellectuelles informatiques est estimée à environ 460 millions d’euros pour l’ensemble des ministères (fourchette moyenne). Sur la base d’un taux journalier moyen estimé pour l’État à environ 750 euros TTC, nous pouvons estimer, sur une base de 253 jours ouvrés annuels, à un nombre d’équivalent temps plein d’environ 2 500”, calcule Michel Canévet. Qui relève à juste titre que “bien que la direction des achats de l’État (DAE) ait mis en place des stratégies communes d’achat en matière d’informatique, il n’en existe pas, à ce jour, pour les prestations intellectuelles”.

*En 2015, sous l’impulsion de la Dinsic, le corps d’ingénieurs des systèmes d’information et de communication du ministère de l’Intérieur a été revalorisé et est devenu interministériel, les effets de cette réforme ne devant se manifester que progressivement.

Michel Canévet formule six recommandations pour améliorer le pilotage et la cohérence de l’informatique de l’État

15 novembre 2016

Communiqué de presse

CP-1006 Paris, le 15 novembre 2016

MICHEL CANÉVET FORMULE SIX RECOMANDATIONS POUR AMELIORER LE
PILOTAGE ET LA COHERENCE DE L’INFORMATIQUE DE L’ETAT

L’État emploie 18 000 informaticiens et chaque année, il dépense environ deux milliards d’euros en matière d’informatique.

Les dépenses comme les projets étant dispersés entre les ministères, le sénateur du Finistère Michel CANÉVET (groupe Union des démocrates et indépendants – UC) souligne que l’enjeu pour l’État est désormais de mutualiser les projets comme les infrastructures informatiques et de créer un « État plateforme » susceptible de moderniser l’action publique et de simplifier les démarches des usagers en développant de nouveaux services publics. Il convient également d’expertiser en amont puis de piloter efficacement ces projets, pour éviter de reproduire des échecs coûteux, comme par exemple Louvois ou l’Opérateur national de paye (ONP).

Créée en 2011, la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC), devenue DINSIC en 2014, remplit cette mission : sous son égide, une nouvelle approche, plus cohérente et résolument interministérielle doit remplacer l’habituel travail en silo des ministères.

Grâce aux avis conformes qu’elle émet sur les projets informatiques des ministères supérieurs à 9 millions d’euros et aux projets qu’elle développe elle-même (incubateurs de start-ups, mission « Etalab », réseau interministériel de l’État), la DINSIC trace la voie que doit suivre l’administration. La réussite de ce projet ambitieux dépendra toutefois de la mobilisation de tous les ministères.

À l’issue de son contrôle sur la DINSIC, Michel CANÉVET formule six recommandations pour améliorer le pilotage et la cohérence de l’informatique de l’État, notamment :
– redéployer les moyens dégagés par les mutualisations dans services informatiques de l’administration au profit d’une structure de pilotage (la DINSIC), seule à même de garantir la cohérence du système d’information de l’État grâce à sa vision transversale ;
– poursuivre les mutualisations au niveau déconcentré ;
– contrôler effectivement les projets informatiques les plus importants des opérateurs de l’État ;
– favoriser le recrutement des meilleurs profils (fonctionnaires ou contractuels) en développant les perspectives de carrière et de mobilité au sein de l’État.

La commission des finances est présidée par Mme Michèle ANDRÉ (Socialiste et républicain – Puy-de-Dôme). Son rapporteur général est M. Albéric de MONTGOLFIER (Les Républicains – Eure-et-Loir).
Contact presse : Mathilde DUBOURG – 01 42 34 25 11 – presse@senat.fr

mcinformat

Primaire : Premier rendez-vous dimanche

15 novembre 2016

Primaire : Premier rendez-vous dimanche

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Liste des bureaux de vote dans le secteur Pays Bigouden

Le premier tour de la primaire de la droite et du centre c’est dimanche.

Sept candidats sont en lice dont Alain Juppé vers qui, de Michel Canévet à Nathalie Tanneau, se tournent une majorité d’élus bigoudens. En Pays bigouden, huit bureaux seront ouverts et accueilleront les électeurs.

La primaire de la droite et du centre c’est une première, notamment pour Christian Jolivet. Le maire de Guiler-sur-Goyen, délégué Les Républicains de la 7e circonscription est en charge de l’organisation de ce rendez-vous citoyen.

Dès lors, pas question pour lui d’afficher une quelconque sensibilité. Il entend garder une neutralité. « Je ne prends pas position. Il faut respecter la sensibilité de tous ». Alors qui de Nathalie Kosciusko-Morizet à Jean-Frédéric Poisson en passant par Bruno Le Maire, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Alain Juppé ou Jean-François Copé a la faveur des élus bigoudens de la droite et du centre ?

Alain Juppé en rassembleur

Parmi ceux qui nous ont répondu, les soutiens à Alain Juppé ne manquent pas. Il obtient la voix de Nathalie Tanneau, conseillère départementale du canton de Pont-l’Abbé. « Ce n’est pas un choix facile, il y a plusieurs candidats qui ont une stature de présidentiable et un programme proche ». C’est le fait d’avoir pu discuter avec le maire de Bordeaux lors de la campagne des élections départementales qui a aiguillé son choix. « On avait échangé sur l’économie, les ports de Cornouaille, l’islam radical ». Lui aussi conseiller départemental du canton de Pont-l’Abbé, Thierry Mavic soutient l’ancien collaborateur et Premier ministre de Jacques Chirac. « C’est un homme d’expérience, de sagesse, dont le projet est bien bâti pour l’avenir du pays. Il saura rassembler et fédérer ». Même sentiment du côté de Jocelyne Plouhinec, conseillère départementale du canton de Plonéour-Lanvern. Selon elle, « c’est l’homme de la situation » et elle le résume en trois verbes : « apaiser, rassembler et réformer ». Jean François Le Bléis? conseiller départemental du Canton de Plonéour-Lanvern soutient également Alain Juppé, dans la ligne directrice de l’UDI.

Philippe Méhu, vice-président à la communauté de communes du Pays bigouden sud voit en Alain Juppé « le candidat qui pourra rassembler largement au-delà de son camp et qui n’aura pas de position clivante ». Pour l’élu, cette capacité au rassemblement est primordiale. « Dans le contexte difficile, avec les événements sociétaux, l’heure est au rassemblement ». Pourtant, c’est à Nathalie Kosciusko-Morizet que le Bigouden a donné son parrainage. « Je voulais qu’il y ait une femme ».

Marge de manoeuvre

Il n’est pas le seul. Sénateur UDI, Michel Canévet a lui aussi soutenu la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet considérant qu’elle était légitime et qu’il fallait qu’une femme soit présente. Mais c’est à Alain Juppé qu’il va, dès dimanche, donner sa voix. « C’est celui qui est le plus proche des convictions que je défends et dont les perspectives me semblent le plus à même de faire face à la situation à laquelle la France est confrontée ». Le sénateur bigouden loue son sérieux et met en avant ses capacités à rassembler. « Il est à l’écoute, il a la carrure d’un présidentiable et la maturité pour rassembler l’ensemble des Français ». Michel Canévet est signataire, derrière Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, de l’appel à soutenir Alain Juppé.

Interrogé sur l’absence de centriste à cette primaire, Michel Canévet explique que ces derniers « n’ont pas voulu s’engager pour se laisser toute marge de manoeuvre ». Notamment si le candidat ne passait pas la primaire.

De Fillon à Sarkozy

Les deux premiers débats télévisés ont parfois fait bouger les lignes. C’est le cas pour Stéphane Le Doaré, maire LR de Pont-l’Abbé qui, de Bruno Le Maire (parrainé), a finalement glissé vers François Fillon. « Je trouvais le programme de Bruno Le Maire intéressant et, avec son âge, il promettait un renouvellement des forces politiques en place ». Un discours qui convenait au maire pont-l’abbiste jusqu’à ce que les débats ne le fassent changer d’avis. « Son projet est ambitieux, réaliste et sincère mais François Fillon a un discours plus posé, des idées claires que je partage.

Il a la stature pour être président». Jean-Luc Tanneau, maire du Guilvinec, n’a pas eu besoin des débats pour se positionner. Après avoir parrainé « à titre personnel » Nicolas Sarkozy, c’est pour ce dernier qu’il ira voter. « Il faut quelqu’un qui soit capable de redresser la France ». Il voit en l’ancien Président de la République une personne de caractère, capable selon lui « de conduire une politique forte » et non pas « une politique molle comme actuellement ».

Un troisième débat pour se décider

Le troisième débat entre les sept candidats c’est jeudi soir. L’occasion pour les indécis de se déterminer. Noël Cozic (Landudec) est de ceux-là. Il explique n’être « pas arrivé au terme de (sa) réflexion » et n’avoir « pas de position bien arrêtée ». L’élu rappelle aussi avoir été élu sur une liste « apolitique » et qu’il lui est difficile de s’exprimer. Ronan Crédou (Plomeur) précise que son choix est « d’ordre privé » et qu’il n’est « pas défini ». Le débat de jeudi devrait l’aider à se faire une idée. « Mais j’irai voter ».

Article Télégramme

Cyclo cross à Plonéour-Lanvern

11 novembre 2016

PLONÉOUR-LANVERN

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Traditionnel cyclo-cross du 11 novembre à Trébonvel en Plonéour-Lanvern sur un nouveau circuit d’1,6 km pour le plus grand plaisir des nombreux spectateurs. En féminine c’est Emma Calvez qui remporte la 1ère place et en garçons c’est Kilian Étienne, bel espoir du cyclisme morbihanais.

Commémoration du 11 novembre à Plonéour-Lanvern

11 novembre 2016

PLONÉOUR-LANVERN

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Cérémonie de commémoration du 11 novembre à Plonéour-Lanvern sous un temps clément où le public est venu nombreux se remémorer tous les soldats décédés lors de la guerre 1914/1918.

Les enfants des deux écoles de la commune ont égrainé les 42 noms des soldats qui ont perdu leur vie en 1916, durant cette guerre. En indiquant leurs noms, ils ont indiqué le lieu où chacun résidait lors de leur départ sur les lignes de combat ainsi que le lieu où ils sont tombés pour la France. Leurs noms est inscrits sur le monument aux morts, sur la photos ci-dessus, où les enfants et les élus, les porte drapeaux ont posé pour le souvenir.

La Lyre Bigoudène a entonné la musique de circonstance. Le corps des sapeurs pompiers était présent à cette occasion.

mccerem.pngLes enfants qui ont lu ont posé devant le monument aux morts, pour le souvenir en compagnie du sénateur-maire de Plonéour-Lanvern, Michel Canévet, les responsables des associations patriotiques et quelques élus.

Séminaire national de Ressources

8 novembre 2016

Séminaire national de Ressources

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Séminaire national de Ressources
Consultants Finances avec Eric Julia et Yann Le Meur, sur le projet de loi de finances pour 2017. Des inquiétudes sur la baisse de dotations des collectivités territoriales.

Plonéour-Lanvern, succès des années 80

4 novembre 2016

PLONÉOUR-LANVERN

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Ce vendredi 4 novembre 2016, à la Halle Raphalen à Plonéour-Lanvern, salle comble pour écouter et voir la Compagnie Péricard entonner les chansons des années 80. Une bonne ambiance sous le signe de la musique et de la bonne humeur.

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Plonéour-Lanvern : bulletin municipal n° 46

3 novembre 2016

PLONÉOUR-LANVERN

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En ce moment a lieu la distribution du bulletin municipal n° 46, octobre 2016, de Plonéour-Lanvern.

Il faut bien regarder dans sa boite à lettres car il peut arriver en même temps que les publicités.

Par ce numéro 46, le design et la présentation ont changé. Plonéour-Lanvern est une ville qui bouge.

Rendez-vous sur le site de la ville de Plonéour-Lanvern en clliquant sur le lien ci-dessous :

http://ploneour-lanvern.bzh