Archives du 23 mai 2018
Intervention en hémicycle le 23/05/2018 : Programmation militaire pour les années 2019 à 2025
23 mai 2018
SÉNAT
Michel CANÉVET : J’apporte mon soutien à cet amendement, qui tend à illustrer l’ambition maritime que doit avoir la France, dont l’espace maritime est particulièrement important. Il est légitime que nous ayons des moyens militaires dignes des dimensions de notre pays. Et se déclarer favorable à cet amendement n’empêche pas de ne pas traduire cette ambition en actes : il s’agit simplement d’affirmer davantage notre dimension maritime.
Madame la ministre, je profite de la discussion de cet amendement pour évoquer la question du déplacement de l’ONERA, l’Office national d’études et de recherches aérospatiales, de Meudon et Châtillon vers Palaiseau.
Cela fait trente ans que ce dossier est sur la table, et nous ne voyons toujours rien venir. Or il me semblait que l’examen de ce projet de loi de programmation militaire était le moment idoine pour avancer sur ce sujet. Il est important que vous puissiez nous donner des indications sur l’avancement et les perspectives de ce dossier extrêmement important pour bon nombre de membres de la Haute Assemblée.
Pour suivre le débat cliquer sur le lien ci-dessous :
http://www.nossenateurs.fr/seance/17738#inter_3b8044261418bcf1288056978c719d08
Michel CANÉVET : J’interviens de nouveau pour obtenir des informations sur le déménagement de l’ONERA, comprendre pourquoi rien ne figure dans ce projet de loi de programmation militaire et savoir quelles pourraient être les perspectives à cet égard.
Monsieur le président de la commission, je souhaite que nous obtenions des éclaircissements sur ce sujet.
Pour suivre le débat cliquer sur le lien ci-dessous :
http://www.nossenateurs.fr/seance/17738#inter_1d2eaac020aeeb0f2e18852e89e3f021
Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation – Intervention le 23/05/2018
23 mai 2018
SÉNAT
Michel CANÉVET : Ce débat est intéressant dans l’objectif du déploiement des services numériques et du recours accru au numérique à l’avenir. Je lis dans le rapport de l’administrateur général des données au Gouvernement qu’il prône la construction d’une infrastructure de la donnée. Où en est-on ?
Puisque l’on parle d’ouverture des données, les conditions de leur sécurisation sont-elles effectivement réunies ? De quels effectifs dispose-t-il pour assurer ses missions ?
Sur l’aspect fiscal, je voudrais savoir si les données dont M. Bozio dispose lui semblent satisfaisantes ou s’il existe des marges de progrès. Dans ce cas, quelles sont les lignes à suivre ?
Monsieur Girault, j’ai l’impression, à vous entendre, que Bercy fonctionne en silos. Environ 6 300 personnes, en son sein, travaillent sur l’informatique, mais j’ai le sentiment que Bercy n’a pas fait sa révolution numérique, qu’on en est toujours au temps où les centres des impôts et les trésoreries étaient séparés. Les exemples et les témoignages que l’on vient d’entendre montrent qu’il est difficile aujourd’hui d’accéder à l’information. Or c’est absolument nécessaire si l’on veut prendre des décisions de qualité. Nous parlementaires sommes demandeurs d’informations parce que nous ne pouvons prendre les bonnes décisions que si nous disposons des études d’impact et des mesures d’évaluation. Il y a sans doute un effort à faire dans ce domaine.
Enfin, pour la réalisation de vos programmes, tout est fait en interne ou bien avez-vous avez recours à de la sous-traitance, et si oui dans quelle proportion ?
Pour suivre le débat cliquer sur le lien ci-dessous :
http://www.nossenateurs.fr/seance/17743#inter_42aed70edc4739067217c4cefc3c9b29