Pôle métropolitain. Un débat le 12 juin 2018
31 mai 2018
GUILER SUR GOYEN
« Monter au front »
Pour le président, il faudra, lors de cette date, « monter au front pour qu’il n’y ait pas de non-dits. Et bien s’entendre sur ce que doit être cet outil nécessaire, où il faut être impliqué avec la prise en compte des territoires plus modestes. Toutes les choses devront être dites ». Ce pôle « préfigure, peut-être, de la taille du futur EPCI (Établissement public de coopération intercommunale, NDLR) qui existera dans dix ou vingt ans », remarquait-il.
Maintenir la proximité
Le sénateur élu communautaire Michel Canévet a souligné que « ce pôle est la contrepartie pour maintenir la proximité », car le territoire « est dépendant de Quimper pour différentes fonctionnalités », suivi par le président, conscient que le Haut Pays bigouden « n’est rien sans Quimper ». Pierre Plouzennec a fait remarquer que l’AOCD (Agence Ouest Cornouaille développement) et le Sioca (Syndicat intercommunautaire Ouest Cornouaille aménagement), « nos outils actuels, seront intégrés dans le pôle ». Sur les 40 délégués au pôle métropolitain, le Haut Pays bigouden en aurait quatre.
Les rapports de vassalité exclus
Les élus ont posé différentes questions concernant la gouvernance, le très haut débit, les ressources financières, le futur Scot (Schéma de cohérence territoriale) de Cornouaille ou la contribution des EPCI. Peu de réponses ont été apportées, mais les élus n’entendent pas être dans un rapport de vassalité : « Quimper est là où il est parce qu’il est au milieu de quelque chose ! », a résumé Pierre Plouzennec, précisant toutefois que ce sont les compétences de la communauté de communes qui seront portées à cet échelon. « On ne retire rien aux compétences communales », concluait-il.
Publié le 31 mai 2018, dans Actualités, CC Haut Pays Bigouden, Finistère. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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