Archives de Catégorie: Environnement
Le groupe d’études du Sénat sur l’économie circulaire a auditionné la présidente de la seconde chambre de la cour des comptes, Annie Podeur
7 décembre 2022
SÉNAT
Le groupe d’études du Sénat sur l’économie circulaire a auditionné la présidente de la seconde chambre de la cour des comptes, Annie Podeur et Hervé Boullanger, magistrat, sur la prévention, collecte et traitement des déchets ménagers. Une action plus forte et plus ambitieuse doit être menée pour réduire le volume des déchets par habitant en France, 583kg en 2019, pour l’objectif 2030 qui est de 500kg maximum.
Le groupe mer et littoral du Sénat a reçu ce jour les représentants de l’association nationale des élus du littoral
12 octobre 2021
SÉNAT
Le groupe mer et littoral du Sénat a reçu ce jour les représentants de l’association nationale des élus du littoral, Jean François Rapin et Yannick Moreau, Maire des Sables d’Olonne, puis Jean Pierre Chalus, président de l’association nationale des ports de France, afin d’échanger sur les sujets littoraux et la stratégie portuaire nationale.
Congrès de l’association nationale des élus du littoral, présidée par le Sénateur des Hauts de France Jean François Rapin
7 octobre 2021
PARIS
Au congrès de l’association nationale des élus du littoral, présidée par le Sénateur des Hauts de France Jean François Rapin, l’ambassadeur pour les pôles et les enjeux maritimes, Olivier Poivre d’Arvor évoque les préoccupations de l’action publique. Réduire les impacts du changement climatique, conforter la biodiversité marine font l’objet de débats entre les élus du littoral pendant 2 jours, tout en permettant une valorisation des régions littorales.
Choucas des Tours
5 novembre 2020
Ravages agricoles et choucas des Tours :
Le sénateur Michel Canévet interroge la Ministre chargée de la biodiversité
Lors de la séance des questions orales, ce jeudi matin, le sénateur Michel Canévet du Finistère (Union Centriste) a interrogé le gouvernement sur la problématique récurrente des ravages agricoles dus au Choucas des Tours. Dans sa réponse, Bérangère Abba, la Secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité, lui a rappelé les actions menées pour combattre ce fléau, sans toutefois envisager de mettre en place un système d’indemnisation.
« Chaque année, ces corvidés protégés par la législation causent de nombreux dégâts chez les particuliers et autour des industries agro-alimentaires, mais surtout dans le monde agricole, a rappelé Michel Canévet qui suit ce dossier depuis plusieurs mois. 2.000 hectares sont ainsi saccagés chaque année selon la chambre d’agriculture, rien que pour le Finistère et les dégâts estimés s’élèvaient en 2019 à 1,4 millions d’euros dans le Finistère et les Côtes d’Armor. Et l’action néfaste des choucas des tours -qui prolifèrent-, n’épargne pas les autres départements français. Outre les retombées financières, s’ajoutent à cela le stress et la détresse psychologique des agriculteurs qui souffrent déjà par ailleurs.
Un constat que Bérangère Abba, la secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité n’a pas nié.
Rappelant que cette espèce de corvidés était protégée par la législation française et européenne, celle-ci a également souligné que les choucas des Tours étaient en augmentation en Bretagne et que des destructions dérogatoires étaient autorisées.
« Les premiers résultats de l’étude menée par l’Université de Rennes, menée avec la DREAL Bretagne, devraient commencer à être connus dès la fin de l’année ce qui devrait nous permettre d’en tirer les premiers enseignements », a précisé la Ministre.
A plus court terme, un plan d’actions, « discuté avec les parties prenantes » sera menée par le Secrétariat d’Etat chargé de la Biodiversité et le Ministère de l’Agriculture autour de trois axes : le développement de la connaissance des effectifs et de la dynamique des populations « qui nous permettra d’évaluer ces dommages », un second volet basé sur la prévention, au niveau des constructions servant d’habitats pour les choucas et un troisième pilier sur la régulation en vue de prendre des arrêtés de prélèvements dérogatoires cohérents fondés sur des données plus solides.
Autant de mesures qui devraient, pour la Ministre, « permettre de ramener le phénomène de déprédation à un niveau plus acceptable et d’éviter un système d’indemnisation ».
Une réponse qui n’a que partiellement satisfait le sénateur Michel Canévet. « Je partage les objectifs du Plan, mais cela n’est pas suffisant. Il faut aussi envisager l’indemnisation. Au projet de Loi de Finances Rectificatif (PLRF4), il sera ajouté 50 millions pour les calamités agricoles. Je crois qu’il y a là les moyens de pouvoir assurer une première indemnisation pour ceux qui subissent l’ensemble de ces ravages. C’est absolument nécessaire, car les agriculteurs souffrent de cette situation ».
À Plozévet, l’entreprise Foubert produit des emballages plastique
31 décembre 2019
PLOZÉVET
À Plozévet, l’entreprise Foubert produit des emballages plastique. A l’occasion du projet de loi sur les déchets et l’économie circulaire, j’ai rencontré son patron M. Foubert, afin de faire le point sur les conséquences de ce texte pour cette entreprise employant une quarantaine de personnes en Pays Bigouden.
Les 10 ans du grenelle de la mer initié par Jean Louis Borloo ont été évoqués au ministère de la transition écologique et solidaire en présence d’Elisabeth Borne et du navigateur Yves Parlier
14 novembre 2019
PARIS
Les 10 ans du grenelle de la mer initié par Jean Louis Borloo ont été évoqués au ministère de la transition écologique et solidaire en présence d’Elisabeth Borne et du navigateur Yves Parlier. L’occasion de rappeler que beaucoup reste à faire pour affirmer la place maritime de la France et préserver la qualité de nos océans.
À Hanvec, le parc naturel régional d’Armorique vient de fêter ses 50 ans
1er octobre 2019
HANVEC
À Hanvec, le parc naturel régional d’Armorique vient de fêter ses 50 ans. Des conférences autour de l’environnement, des démonstrations du travail du bois et divers stands ont mis en évidence la diversité de ce territoire du Finistère.
Conférences de Gilles Boeuf directeur scientifique de l’agence française pour la biodiversité et de Gilles Hopkins, conférencier spécialisé sur la permaculture.
Les 50 ans du parc se déroulaient au siège du domaine de Ménez Meur à Hanvec
Visite des serres Le Hir à Plabennec à l’occasion de la découverte de l’installation de co-génération et des dispositions pour économiser l’énergie
5 avril 2019
PLABENNEC
Visite des serres Le Hir à Plabennec à l’occasion de la découverte de l’installation de co-génération et des dispositions pour économiser l’énergie, recourir à des énergies renouvelables et réutiliser le CO2 pour faire pousser les plantes plutôt que grever la couche d’ozone. Il s’agit de l’un des 120 maraîchers de SAVEOL, coopérative leader français de la production de tomates et très engagé pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Jean Claude Luche, Sénateur Centriste de l’Aveyron interpelle le Ministre de la transition écologique sur les conséquences de la hausse du coût du carburant, désormais à 1,60€ le litre
25 octobre 2018
SÉNAT
Jean Claude Luche, Sénateur Centriste de l’Aveyron interpelle le Ministre de la transition écologique sur les conséquences de la hausse du coût du carburant, désormais à 1,60€ le litre.
Feu vert du Sénat à la construction d’éoliennes sur les îles bretonnes
18 juillet 2018
SENAT
Feu vert du Sénat à la construction d’éoliennes sur les îles bretonnes
Le Sénat a donné son feu vert mercredi à la construction d’éoliennes sur les territoires alimentés en électricité par des groupes électrogènes fonctionnant au fioul, satisfaisant ainsi une demande des élus bretons.
Les sénateurs ont adopté deux amendements voisins en ce sens de Michel Canévet (UC, Finistère) et Joël Labbé (écologiste, appartenant au RDSE, Morbihan) au projet de loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN).
« Notre pays comprend des territoires comme les îles de Sein et d’Ouessant, alimentées par des groupes électrogènes fonctionnant au fioul« , a souligné M. Canévet. « La réglementation en vigueur rend difficile la mise en place d’une production d’énergie renouvelable dans ces territoires exigus », a-t-il ajouté en soulignant l’intérêt d’un « mix énergétique à partir d’éoliennes, de solaire et peut-être d’hydroliennes pour préserver la qualité de l’air ».
« Ces îles non connectées sont alimentées par des centrales au fioul », a plaidé M. Labbé. « Cette dérogation à la loi Littoral, encadrée, nous semble pleinement justifiée si l’on veut que ces îles restent des lieux de vie », a-t-il dit.
En revanche, le ministre de la cohésion territoriale Jacques Mézard a donné un avis défavorable. « N’ouvrons pas la boîte de Pandore », a-t-il dit. « Ces amendements montrent bien qu’il y a toujours une bonne raison de vouloir une dérogation ! Si on les prenait toutes en compte, il n’y aurait plus de loi Littoral ».
« Je vous rassure, ce n’est pas la mafia bretonne vertueuse qui est à l’oeuvre », lui a répondu Françoise Gatel (UC, Ille-et-Vilaine). « Refuser toute construction, c’est condamner ces îles à la désertification! N’opposons pas la loi Littoral et transition énergétique », a-t-elle lancé.
Entamé mardi, l’examen en première lecture du projet de loi ELAN déjà adopté à l’Assemblée est prévu pour durer jusqu’au 24 juillet au Sénat. Mais, a mis en garde la présidente de la commission des Affaires économiques Sophie Primas (LR), « au rythme où nous allons, à dix amendements par heure, il nous reste 80 heures de débat ». Plus de 1.100 amendements ont été déposés sur le texte.
Le projet de loi ÉLAN relatif au logement, examiné au Sénat a permis des évolutions de la loi littoral
18 juillet 2018
SENAT
Le projet de loi ÉLAN relatif au logement, examiné au Sénat a permis des évolutions de la loi littoral pour favoriser l’urbanisation des terrains en rétro littoral déjà construits et permettre les activités économiques sur les Communes littorales.
Plonévez-Porzay : Actions menées pour lutter contre la prolifération des algues vertes en baie de Douarnenez
5 juin 2018
PLONÉVEZ-PORZAY
A Mespaul, inauguration des aménagements urbains réalisés par les Communes de Mespaul et Plougoulm sur le hameau de Sainte Catherine
2 juin 2018
MESPAUL

Samedi 2 juin, aux côtés de Gilles Quénéhervé, sous-préfet de Morlaix, Bernard Floch, maire, a accueilli les maires des communes du canton, les élus et chefs d’entreprise ayant participé aux travaux de rénovation de la voirie de Sainte-Catherine. En présence de Michel Canévet (sénateur), Sylvaine Vulpiani (conseillère régionale), Joëlle Huon (vice-présidente du conseil départemental), Aline Chevaucher et Maël De Calan (conseillers départementaux), Nicolas Floch (président de Haut-Léon Communauté) et Franck Deveaux (suppléant de la députée Sandrine Le Feur), le maire a retracé la riche histoire du village avant d’indiquer que les travaux inaugurés cette fois-ci ont représenté la seconde tranche d’une rénovation d’ensemble entamée sous son prédécesseur, Jacques Moal, présent lui aussi, tout comme Patrick Guen, maire de Plougoulm, commune sur laquelle est située la partie nord de Sainte-Catherine.
Projet d’une bande piétonne de Sainte-Catherine jusqu’au complexe sportif
La première partie avait été refaite en 2013, du cœur du village jusqu’à la Départementale en direction de Plouvorn, tandis que cette seconde partie a été effectuée en deux phases : du centre-bourg vers le rond-point, puis de la chapelle vers la Départementale côté Plougoulm en direction de Ty-Korn.
L’ensemble est désormais rénové à l’identique (enrobé sur la route, aménagement et fleurissement des parterres, passages cyclistes, trottoirs, places de stationnement). Dans ce domaine des travaux, une bande piétonne est maintenant en projet de Sainte-Catherine jusqu’au complexe sportif.
© Le Télégramme
Soirée des lauréats du #reseauentreprendre
4 mai 2018
PARIS

Rivières bretonnes : le SOS des propriétaires de moulins
- 4 mai 2018
BRETAGNE
Depuis une vingtaine d’années, le ministère de l’Écologie et des associations de protection de l’environnement poussent à la roue afin que les propriétaires de moulins effacent les barrages et déversoirs pour rendre aux rivières leurs lits naturels. Une aberration selon la Fédération française des associations de sauvegarde des moulins.
La continuité écologique des cours d’eau ne cesse, depuis quelques années, de faire des remous parmi les quelque 10 000 adhérents à la Fédération française des associations de sauvegarde des moulins (FFAM). « On accuse ces constructions qui font partie intégrante de notre patrimoine de tous les maux », explique Michel Diebold, conseiller juridique à la FFAM et propriétaire avec sa femme d’un moulin à Plouguin dans le Nord-Finistère.
« France nature environnement et les fédérations de pêche, poursuit-il, avancent que les digues construites pour endiguer l’eau empêchent les poissons migrateurs de remonter en amont pour se reproduire. C’est faux. Il a été démontré qu’un saumon pouvait remonter 3,50 m à la verticale si la lame d’eau était suffisante. Et puis les retenues d’eau qui ont été aménagées pour alimenter les moulins sont autant de zones où les poissons peuvent se réfugier l’été quand les niveaux d’eau deviennent trop critiques dans la rivière. Ces soutiens d’étiage ne sont pas à négliger. Les ouvrages permettent aussi de brasser et d’oxygéner correctement l’eau et ainsi éviter l’eutrophisation. En fait, c’est l’inverse, nous sommes les garants d’une certaine stabilité environnementale. Les zones humides, qu’elles soient naturelles ou artificielles, sont autant de sanctuaires pour la faune. Il a même été prouvé que les retenues jouaient un rôle prépondérant dans la dénitrification des eaux ».
« Nos ouvrages ne sont pas infranchissables »
Et Michel Diebold de produire les résultats d’une étude rédigée par Patrice Cadet, ancien directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement et actuel président de la FFAM. On peut y lire qu’avant le XIXe siècle, seuls les poissons sauvages n’étaient en aucun cas gênés par les petits seuils édifiés pour alimenter les moulins. Les choses se sont corsées après 1850 avec la construction de hauts barrages. « Nos ouvrages ne sont pas infranchissables. Qu’on nous laisse tranquille ».
Arrêter l’incitation à la destruction
Pour la FFAM, il est impérieux d’arrêter cette politique d’incitation à la destruction. « Si un propriétaire s’engage dans cette voie, l’État lui assure qu’il prendra les travaux à sa charge. S’il refuse, de 50 à 60 % de l’aménagement du site restera à sa charge ». Ces travaux sont très onéreux : plus de 200 000 euros généralement pour effacer un déversoir ou une digue.
Comme beaucoup d’autres propriétaires de moulins, Michel Diebold estime que l’État n’a jamais engagé de véritable réflexion sur le potentiel énergétique que représentent les cours d’eau. Même si les sites dotés de turbine ne sont pas concernés par ces travaux de continuité des cours d’eau. « Une politique incitative permettrait de développer cette production, assure le conseiller de la FFAM. Cela pourrait représenter au niveau national une ou deux tranches de centrale nucléaire ».
Un sénateur finistérien s’interroge
Michel Diebold regrette que son association ne soit pas représentée au sein des comités de gestion des poissons migrateurs (Cogepomi). « Nous pourrions faire part de nos travaux de nos réflexions. C’est complètement illogique mais c’est volontaire ».
Autre sujet d’inquiétude, soulevé par le sénateur finistérien Michel Canévet cette fois-ci, le flou qui existe sur l’interprétation que font les services de l’État d’une disposition législative qui fait autorité, dans ces dossiers. Lors d’une question au Sénat, le 15 mars, ce dernier avait souligné que cette note n’avait jamais été publiée au journal officiel et qu’elle n’avait jamais été signée. « Un comble dans un état de droit », conclut Daniel Diebold.
© Le Télégramme
Lancement à Brest dans le site IFREMER de l’expérimentation en site marin du prototype d’éolienne offshore sur flotteurs au 1/10ème
21 avril 2018
BREST
